Il existe dans le Monde plusieurs systèmes de Retraites
soit par Capitalisation (Fonds Privés ou Fonds collectifs professionnels tel qu’au USA, Pays-Bas, Royaume-Uni….) ou par Répartition (Tel qu’en France, Espagne en Italie en partie…..)
Notre système par répartition a été créé en 1946 sous l’impulsion de la première assemblée législative élue après la Libération, adoptant un projet conçu et mis en place, dans le cadre de la Sécurité Sociale, par Pierre Laroque, Alexandre Parodi et Ambroise Croizat.
Les personnes Actives cotisent pour les Retraités. (Pas de risques en cas de Crises; Boursière, Guerre, Subprimes….)
Pour que les pensions soient d’un bon niveau en terme de montants il faut obligatoirement Trois éléments : Assez de cotisants (Personnes qui travaillent) Un pourcentage sur les salaires (Cotisations Salariales et Patronales), une durée de travail (actuellement 64ans).
Sous couvert d’un possible déséquilibre financier du système en 2027 d’environ de 12 milliards d’euros cela ne représente en réalité que 3,70 % des dépenses de retraites par an (s’élevant à 324 milliards). Un tel déficit ne mettrait pas notre système de Retraite par répartition en danger, mais le Gouvernement Macron a sauté sur cet argument pour allonger le départ en Retraite de 62 à 64 ans.
Quelques pistes de réflexion :
Plutôt que pénaliser les Salariés, ne pourrait-ont pas faire payer les plus Fortunés par un impôt style ISF.
Puisque moins de cotisants, moins de revenus, réfléchissons à une sorte de TVE = Taxe sur la Valeur Emploi. Pour les Entreprises qui suppriment les emplois, ou délocalisent certains emplois ou remplacent les emplois par des machines ou automates qui ne cotisent pas du tout pour les retraites…..
Pourquoi ne pas assujettir toutes les personnes qui font le choix de rester au travail après l’âge légal de départ en retraite, par un taux de cotisations plus élevé sur la partie salariale.
Créer peut-être un impôt sur les revenus non salariaux style ; revenus du Capital, actions, dividendes, loyers, tous placements supérieurs à 100.000 € par foyer fiscal.
Bien sûr la liste n’est pas exhaustive, il suffit que chacun contribue en fonction de ses moyens à un effort juste et équitable dans notre Belle France Républicaine, pour le Moment. Retour