L'abbé Saunière (Deuxième Partie).

   

         François  Béranger SAUNIERE fût ordonné prêtre le 7 juin 1879 et vicaire d’Alet-les-Bains situé non loin de Limoux, durant trois ans. Ensuite il exerça trois ans sur la commune du Clat situé à proximité de Camurac dans l’Aude (proche de l’Aiège), il restera 6 mois au petit séminaire à Narbonne, puis il fût nommé, à Rennes le château 11190 situé près de Bugarach, par Monseigneur Félix Billard, évêque de Carcassonne, il prend possession de sa Paroisse en 1885, dont l’église été en piteux état. Que pouvait espérer l’abbé Saunière dans ce lieu perdu de tout, étant plutôt Royaliste il était tombé dans un fief de Républicains purs et durs. Il se rappelle son entrevue avec l’évêque Billard qui lui avait tenu un discours enchanteur sur son sacerdoce, avec des perspectives d’avenir qui ne coïncident pas avec ce lieu abandonné par Dieu et ses paroissiens. Prit par la colère il entreprend de commencer des travaux pour essayer de réparer son église délabrée. Etrangement dès les premières réparations sommaires, il reçoit des dons, son quotidien s’améliore….Les voix du Seigneur sont impénétrables ?

  Abbé Boudet    Son ami et curé de Rennes-les-bains proche de 9,5km, Henri Boudet de son vrai nom: Jean Jacques Henri Boudet mieux connu sous le nom de l'abbé Henri Boudet, est un homme d'Église, hermétiste et écrivain français né le 16 novembre 1837 à Quillan et mort le 30 mars 1915 à Axat. Il fut pendant 42 ans le curé de Rennes-les-bains, station thermale situé dans le département de l'Aude.

    Ce prêtre mène bon train dans sa vie de tous les jours, il lui vient en aide. L’abbé Boudet, est membre de la confrérie des Frères Asiatiques contrairement à l’abbé Saunière qui n’a jamais appartenue à aucun Ordre, il est très cultivé son ainé de près de quinze ans, le conseille habilement, il lui fait comprendre qu’un secret est associé à Rennes-le-château, autrefois importante cité du royaume des Wisigoth

   Au fil du temps et de leurs rencontres, ce secret prend forme, se transforme petit à petit en trésor. Il est question d’une quantité d’or importante et d’objets sacrés dissimulés par les Wisigoths ayant pillé Delphes (Grèce) et Rome. L’abbé Saunière commence à comprendre qu’il est un instrument dans les projets des Frères Asiatiques, et qu’il n’a pas été nommé à Rennes-le-château par hasard. Les dons ne cessent d’affluer, il ferme les yeux quand il reçoit mille franc-or, représentant aujourd’hui de l’ordre de 4.000€, de la part Marie-Thérèse Béatrix d'Autriche était la fille du Duc de Modène et la veuve du comte de Chambord (comtesse de Chambord 1817-1886), exilée à la révolution Française en 1789 en Autriche auprès de la famille des Habsbourg.

    Marie Dénarnaud                Un beau jour, il voit débarquer une jeune femme venant de la part d’Henri Boudet, Marie Dénarnaud, elle entre à son service à l’âge de 20 ans (il était courant qu’un curé est une servante à ses côtés, mais la moralité et la bienséance préconisait que cette personne soit âgée d’au moins 40 ans). Marie tombe sous le charme de l’abbé qui était bel homme au demeurant, l’amour achève le travail de sape de ceux qui le manipulent. Le péché de chair ouvre la voie à toutes ses tentations. Les frères Asiatiques ont fait le bon choix, le prêtre aime les femmes, l’argent, le luxe.   Son destin est scellé le jour où l’archiduc d’Autriche, Jean-Salvator de Habsbourg, se présente à lui sous le nom de monsieur Guillaume et l’encourage vivement à poursuivre les recherches sur Rennes-le-Château. Après avoir découvert des parchemins dans son église, où il faisait faire des travaux de réfections, l’abbé  Saunière effectue un séjour sur Paris pour pouvoir déchiffrer les documents. Aidé par son frère Alfred et Marie Dénarnaud, il se met en quête du trésor.

      Il finit par découvrir une partie du trésor, qui contient d’après mes calculs aux environs de 124.000.000€ (cent vingt-quatre millions euros). La majeure partie de sa trouvaille alimente les caisses de ses complices autrichiens, il lui reste toujours assez d’or pour reconstruire son église, acheter un domaine, mon évaluation est de 1.824.000€. Il faut savoir qu’il ne conservait environ que 2.5% des sommes découvertes. Le reste 124M€ fois 2.50% soit 3.1M€ moins 1.824M€ égale 1.276M€ divisé par 120 mois égale 10.633€ par mois pendant 10 ans. Il faut savoir qu’il fera pendant 7 à 10 ans table ouverte chez lui invitant toutes sortes de personnages.

                Pour ce faire son frère Alfred joue les intermédiaires, ouvre des comptes en banque en France et à l’étranger. Ces opérations seAlfred Saunière révèlent faciles ; les Saunières (son frère était prêtre aussi, mais son histoire personnelle est très chaotique) bénéficient de la protection de Monseigneur Billard et de Sa Sainteté Léon XIII. (Né Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, est le 256éme  pape de l'Église catholique. Ayant succédé au pape Pie IX le 20 février 1878, il règne jusqu'à sa mort en 1903).

    Dès lors,L'abbé Saunière dépense sans compter. Effrayée par les rumeurs courant sur l’homme qu’elle aime, voyant que les millions filent entre les doigts de ce prêtre, Marie Dénarnaud tente en vain de le raisonner. L’abbé Saunière aveuglé par l’or, avide de pouvoir, persuadé que ses relations occultes vont l’aider à mettre à jour le reste du trésor, court à sa perte.

    Tour à tour, ses complices et protecteurs trouvent la mort. La disparition brutale de l’héritier des Habsbourg, l’archiduc Rodolphe à Mayerling, assassinat ou suicide ? Quoi qu’il en soit un soutien important disparait. Isolé, pourchassé par les Johannistes, il s’enferme dans son domaine. Un nouveau coup du sort l’accable. Le nouvel évêque de Carcassonne, Monseigneur de Beauséjour, l’assigne en Justice en le sommant de révéler l’origine de sa fortune. L’évêque et le Pape Pie X espèrent s’emparer des Biens du prêtre et de son secret. Mais Saunière ne parle pas. Mieux encore, il fait de Marie Dénarnaud sa légataire universelle. Elle seule connaît le secret de Rennes-le-château.

Et apparemment jamais elle ne le délivrera à personne ?  Retour