Georges Clémenceau.

  

“Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.”Clemenceau

Citation de Georges Clémenceau, ces coups de griffe lui valent le surnom de Tigre. Qu’avons-nous retenus de sa vie ?

Il vient d’une famille assez traditionaliste, cette vieille famille bourgeoise anoblie sous Louis XIII. Le grand-père de Georges s'installe le premier à l'Aubraie, près de la Féole, dans ce château. Ses deux fils, Paul et Benjamin, reflètent la grande discorde Française. A leur propos, lorsqu'un visiteur demandait l'un ou l'autre sans préciser le prénom, le père posait rituellement la question : "Lequel ? Le marquis ou le sans-culotte ?"

De Benjamin, Georges naît le 28 septembre 1841, à Mouilleron-en-Pareds, dans la maison de sa femme, cet homme (lui aussi médecin), d'aspect sévère et distant inculque à son fils le culte de la Démocratie.

   Clémenceau avouera qu'il fut la seule personne qui ait eu quelque influence sur lui : "C'est mon père qui m'a formé, je lui dois tout". En 1865 il monte à Paris. Au Quartier Latin, il commence à faire de la politique tout en continuant ses études de médecine.

A vingt-quatre ans, docteur en médecine, il part pour les États-Unis d’Amérique afin d'y étudier la Constitution Fédérale. Il y reste près de cinq ans et devient professeur de littérature Française et d'équitation dans un collège de jeunes filles. Il finit par épouser une de ses plus jolies élèves avant de rentrer en France.

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Au-delà du père de la victoire du 22 juillet 1917 au 11 novembre 1918, il faut saluer l’Homme Politique qui a su de suite installer avant 1871 dans sa circonscription de Montmartre l'enseignement laïc et obligatoire.

  • La séparation de l'Eglise et de l'Etat et sur une égalité absolue entre les citoyens.

  • Ecrivain, journaliste, romancier et auteur dramatique. Chef de l'extrême gauche radicale et grand orateur.

  • S'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question.

  • Il prend la tête des défenseurs de Dreyfus en publiant "J'accuse" de Zola (1898) dans l'Aurore.

  • Il entreprend des réformes sociales (congé hebdomadaire, création d'un ministère du Travail) mais réprime sévèrement les troubles provoqués par les vignerons du Midi et les ouvriers de la région Parisienne, seule ombre au Tableau.

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